Après le Japon, l’Indonésie, Taïwan et la Zambie, le gouvernement espagnol a décidé d’emboîter le pas du progrès humain en adoptant le “congé menstruel”. Un tabou est brisé, les femmes espagnoles, qui souffrent de règles douloureuses, ne seront plus obligées de faire bonne figure au travail. Elles peuvent prendre un congé.
Non seulement cette loi soulage, mais surtout elle crée aussi le débat en relevant des potentielles discriminations en cours. Elle permet de réfléchir ensemble sur les conditions de vie et de travail de la moitié de la population et aux solutions d’améliorations. Je suis optimiste sur les évolutions quand je vois des entreprises françaises, australiennes ou indiennes anticiper le droit en proposant à leurs employées des jours de congés supplémentaires.
Cette reconnaissance d’une réalité, provoque des réflexions pour permettre à toutes et tous de travailler dans de meilleures conditions sans nier les réalités biologiques et les maux, ce n’est pas insignifiant. Un geste à féliciter et encourager et dont notre gouvernement devrait s’inspirer au lieu d’aggraver la situation des femmes au travail en essayant de faire passer de force un projet loi repoussant de deux ans minimums le départ à la retraite
À La Courneuve, nous apportons notre contribution à la volonté d’agir pour des politiques publiques toujours plus en accord avec les principes d’égalité femmes – hommes, en lançant notamment depuis 2022 un budget genrés qui a vocation à examiner les dépenses et investissements public à l’aune des réalités vécu par les femmes et dans quelle mesure certains choix ou non-choix contribuent à renforcer les inégalités. Grâce à cette façon de faire nous cherchons à mieux agir contre les inégalités de genre.